Il sert avec son personnel spécialisé et son équipement moderne doté de technologie de pointe.
Cancers du poumon
Tout d’abord, après le diagnostic et la stadification du cancer du poumon, le traitement du cancer du poumon est réalisé en appliquant des techniques chirurgicales fermées (VATS– chirurgie thoracique assisté par vidéo) ou ouvertes classiques. Comme le cancer du poumon présente rarement des symptômes avant de se propager aux régions avoisinantes, environ 15 % des patients peuvent être diagnostiqués tôt. Les chances de diagnostic précoce sont très élevées avec un check-up que chaque personne en bonne santé effectuera au moins une fois par an afin de faire un diagnostic précoce de tous les types de cancer et de toutes les maladies, en particulier le cancer du poumon . En particulier, les fumeurs devraient subir une radiographie pulmonaire au moins une ou deux fois par an, à partir de 40 ans. Le traitement primaire du cancer du poumon détecté à un stade précoce est la chirurgie.
Selon les résultats de la « stadification pathologique » à faire après le traitement chirurgical, il peut ne pas être nécessaire de recourir à une chimiothérapie ou une radiothérapie. Cependant, dans les stades « avancés » de la maladie, une chimiothérapie post-opératoire, une radiothérapie et/ou une immunothérapie sont nécessaires.
VATS (Chirurgie Thoracique Assistée par Vidéo)
Il s’agit d’une chirurgie « fermée » réalisée sous anesthésie générale pour éliminer la pathologie existante en pénétrant dans le thorax avec des instruments par 1 ou 3 incisions de quelques cm sur la paroi thoracique à l’aide d’une caméra vidéo.
Avec cette méthode;
- Les opérations du cancer du poumon,
- Les tumeurs médiastinales
- Les cancers du thymus,
- Le traitement de la transpiration,
- Les biopsies pulmonaires,
- Les lésions nodulaires du poumon,
- Le traitement du pneumothorax,
- Les maladies kystiques et bulleuses du poumon,
- Les tumeurs / les cancers pulmonaires métastatiques,
- Les cancers du poumon sélectionnés (stade précoce) avec réserve cardiaque limitée.
- Si les maladies pulmonaires (ou chirurgies) antérieures n’ont pas causé d’adhérences graves, cette opération peut être réalisée par des chirurgiens compétents,
Cancers de la paroi thoracique
Les lésions de masse qui peuvent se développer sur la paroi thoracique doivent d’abord être diagnostiquées en tant que cellules, et il convient de décider quelles autres méthodes de traitement (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, etc.) seront utilisées avec la décision du conseil. Chez les patients qui subiront une intervention chirurgicale, les patients doivent être préparés en détail avant l’opération. En tant que principe chirurgical, au moins 4 cm de tissu sain doivent être prélevés autour de la masse sur la paroi thoracique (si elle est maligne), et l’espace restant après le prélèvement t doit être très bien fermé avec du matériel et des techniques chirurgicales appropriées.
Chirurgie des maladies de l’œsophage (bénignes et malignes)
L’œsophagoscopie est utilisée en chirurgie thoracique pour révéler les maladies de l’œsophage.
Les problèmes liés aux maladies qui surviennent dans cet organe, connu sous le nom d’œsophage, sont examinés avec un appareil optique, et la taille et la largeur de l’œsophage sont déterminées, et il est appliqué pour effectuer une biopsie contre les maladies suspectes.
Si une masse est détectée, elle doit être obligatoirement diagnostiquée en coordination avec les gastro-entérologues, et en cas de nécessité d’une intervention chirurgicale, elle doit être traitée avec le département de Chirurgie Générale.
Réparation des déformations de la paroi thoracique ( Techniques Nuss & Abramson & Ravitch & Robicsek)
- Pectus Excavatum (Poitrine de cordonnier / 80%)
- Pectus Carinatum (Poitrine de pigeon / 15%)
- Pectus Arcuatum (<%1)
- Syndrome de Poland
- Pentalogie de Cantrell
Lors du traitement des déformations congénitales ou acquises de la paroi thoracique, il s’agit de l’application durant laquelle le Pectus Excavatum ( Poitrine de cordonnier) est corrigé avec la mise en place de 1 ou 2 barre en métal avec la méthode VATS fermé derrière le sternum avec la technique Nuss.
La technique Nuss, qui est une méthode de traitement efficace pour les creux de la poitrine, permet un traitementen très peu de temps avec de petites incisions, en peu de temps comme 30-45 minutes.
La méthode Abramson, il s’agit de l’application durant laquelle le Pectus Carinatum (poitrine de pigeon) est corrigé avec la mise en place de 1 ou 2 barres sous la peau et sur la surface du sternum avec une méthode fermée. Pour d’autres maladies, la correction est généralement effectuée par chirurgie ouverte. Le pectus excavatum & carinatum est toujours traité selon les « techniques de correction ouvertes » (techniques Ravitch et Robicsek) selon la préférence du patient et du chirurgien. Les taux de réussite et de complications des techniques chirurgicales fermées et ouvertes sont très similaires. Seulement, la durée de la chirurgie fermée est plus courte que lors de la technique ouverte.
Transpiration excessive / Hyperhydrose – STE (sympathectomie thoracique endoscopique)
La transpiration est un phénomène physiologique et elle est gênante chez 1% des personnes en bonne santé. Les nerfs sympathiques contrôlés par le système nerveux autonome (pour ajuster la température corporelle en fonction de la température ambiante) régulent la transpiration dans notre corps. La cause la plus importante de la transpiration (à l’exclusion des maladies internes) est l’excitation et le stress, le tabagisme et la consommation d’alcool augmentent également la transpiration. La transpiration excessive peut être généralisée ou locale. La cause commune de la transpiration est généralement la chaleur, le stress et les maladies systémiques. Cependant, les zones les plus communes de transpiration régionale sont le visage, les mains, les aisselles et les pieds. Cela est dû à l’augmentation de l’activité sympathique. La transpiration régionale menace la vie sociale et la psychologie de la personne dans sa continuité. Les plaintes les plus courantes de ces personnes sont l’impossibilité d’établir un contact visuel, l’impossibilité de sortir en public, l’impossibilité de jouer de la musique, l’impossibilité d’écrire, l’impossibilité de tenir des documents et la mauvaise odeur qui accompagne les sueurs des aisselles/ des pieds.
De nos jours, 4 méthodes sont appliquées lors du traitement de la transpiration ;
- Traitement médical (crème, lotion, etc.)
- Iontophorèse (courant électrique de 15mV)
- Botox,
- STF (Sympathectomie Thoracique Fermée)
L’ionophorèse (transpiration des mains et des pieds; parfois une application plusieurs fois par semaine est requise) et l’application de botox sont des méthodes faciles à appliquer dans l’hyperhydrose palmaire ( paume de la main) /axillaire (aisselle). La durée d’effet étant temporaire, elles doivent être répétées au plus tard avec un intervalle de 4 à 6 mois. L’opération de STE est une application faite pour bloquer l’effet du système nerveux sympathique à l’aide d’une caméra vidéo avec une ou deux incisions en forme de ligne de 1,5 cm sur la paroi thoracique à partir de la ligne des aisselles sous anesthésie générale.
La chaîne sympathique doit être bloqué avec un clips ou doit être cautérisé, avec une incision selon la région de la plainte à partir de T2 et du niveau inférieur, ceci procure un effet durable. L’opération dure une demi-heure ne nécessite pas de tube de drainage thoracique postopératoire en raison de l’ application d’une caméra vidéo, c’est-à-dire d’une application endoscopique et le patient sort de l’hôpital dans les 24 heures qui suivent une période postopératoire. Une application bilatérale se fait la plupart du temps dans la même session. Après cette opération, une sécheresse et une chaleur se produisent dans les mains, mais il n’y a absolument aucun défaut moteur et sensoriel.
Il n’y a qu’une seule raison pour laquelle l’opération ne peut pas être réalisée par voie endoscopique, car le poumon est attaché à la paroi thoracique (à la suite d’interventions chirurgicales antérieures ou de maladies telles qu’une infection pulmonaire par pleurésie). Dans ce cas, la procédure est complétée par une incision de 6 à 8 cm réalisée sous l’aisselle. Comme les cicatrices des opérations endoscopiques ou de sympathectomie ouverte se trouvent sous l’aisselle, elles ne posent pas de problème esthétique. Une transpiration réflexe est observée à un niveau léger à modéré dans 60 à 80 % des cas en postopératoire. Cependant, dans 5 à 10 % du groupe, la transpiration réflexe peut nécessiter un traitement médical et/ou une opération d’assemblage des nerfs. L’ionophorèse et le botox peuvent être pratiqués pour la transpiration des pieds ; cependant, on observe qu’il régresse également chez 50 % des patients après des opérations de STE.
Traumatismes thoracique
Il s’agit de la détérioration de l’intégrité anatomique et fonctionnelle des structures formant la cage thoracique par effet direct ou indirect. Il représente 25 à 30 % des décès par traumatisme. Les patients sont généralement des hommes, âgés de 25 à 50 ans. Les principales causes courantes sont ; chute de hauteur, accident de la circulation, blessure par arme à feu, blessure avec un outil perçant/coupant et coincement (mise sous pression de la poitrine). La forme de traumatisme la plus couramment rencontrée est le traumatisme thoracique contondant; chutes, coincement et accidents de la circulation. Le patient se plaint d’une douleur locale intense avec une douleur au flanc, un trouble respiratoire et un emphysème sous-cutané (en cas de fracture des côtes). 35 à 40 % des traumatismes contondants ont des fractures des côtes, entre la 4e et la 9e côte. S’il y a une fracture de la 1ère côte, il est question d’une blessure grave qui y est associée. Une fracture du sternum est observée chez 4 % des patients traumatisés et un fléau thoracique est observé chez 5 à 15 %.
Une thoracotomie est nécessaire chez 5 à 15% des patients présentant un traumatisme thoracique, dans les blessures par balle, le trajet de la balle, la longueur du canon et la distance du tir déterminent le degré du dommage. Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir plus d’une lésion systémique chez ceux qui ont eu un accident de la circulation, et si l’hémodynamique est altérée dans les lésions thoracique + abdominales, la priorité est la laparotomie. Lors d’une blessure par outil perçant/ coupant, les dommages aux organes internes doivent être soigneusement examinés.
Syndrome du défilé thoracique (TOS)
Dans cette maladie, qui est surtout observée chez les femmes et provoque des douleurs, des engourdissements dans les deux membres supérieurs (bras) ou provoque de la fatigue, la pathologie principale est la compression des veines (artères et veines) et des nerfs qui vont aux bras dans la partie supérieure du thorax. Les patients errent généralement dans le triangle neurologie-orthopédie-kinésithérapie, et ce sont des gens malheureux qui n’ont pas trouvé de solution définitive à leurs plaintes. Les plaintes des patients sont des signes neuro-vasculaires dus à la compression des vaisseaux et des nerfs entre la clavicule, la 1ère côte – les muscles scalènes (principalement les côtes cervicales); et il se manifeste par une fatigue rapide, de la douleur et des engourdissements, des fourmillements et même du froid dans les bras lorsqu’ils tendent du linge/lors de l’écriture, lors de la portée de sachets/ d’objets lourds.
La constatation la plus importante dans le diagnostic est un bon examen physique et une bonne anamnèse, de plus la radiologie et la vitesse de conduction du nerf ulnaire (EMG) sont utiles pour guider le traitement. La priorité du traitement est médicale pour les symptômes et de plus un traitement chirurgical doit être envisagé chez ceux qui n’en bénéficient pas. Après que le traitement chirurgical soit définitivement déterminé précocement ; il doit être comme suit : une myotomie scalène, une résection de la côte cervicale/de la 1ère côte, etc .